“La France c’était mieux avant” Heinrich Zemmour, fossoyeur du comté de Seyniouze
Oyez braves damoiselles et gros barbus, Château Combo, un jeu de chez Catch-Up Games, designé par Grégory Grard et Mathieu Roussel et illustré par Stéphane Escapa a enfin rejoint nos contrées.
Ce jeu est une des perles de cette fin d’année.
Comme beaucoup de jeux de ce Noël, il s’agit d’un petit jeu de cartes dans une boîte en forme de pavé, joue en vingt minutes, avec des règles simples.
Il n’invente rien, ne révolutionne rien, mais ce qu’il fait, il le fait parfaitement bien.
On va jouer 9 tours, à chaque tour on prend une carte parmi celles disponibles et on la place dans son carré de 3×3, on applique ses effets et on complète la rivière. Au bout des 9 tours on compte les points de chaques cartes et des clés qu’il nous reste.
Au milieu de la table, on trouve deux rivières de 3 cartes, l’une correspondant aux habitants du château, l’autre ceux du village. A côté des rivières, un meeple désigne la rivière dans laquelle on peut choisir sa carte, selon qu’il se trouve au chateau ou au village.
Chaque carte nous coute de l’or à poser, elle possède un effet immédiat qui rapporte en général des clés ou de l’argent, et un effet de fin de partie qui rapporte des points.
On peut dépenser une clé pour renouveler la rivière sur laquelle se trouve le meeple, ou pour déplacer le meeple vers le chateau ou vers le village et changer la rivière dans laquelle on peut choisir sa carte.
6 familles de cartes, deux rivières différentes pour choisir sa carte, de l’or et des clés pour payer tout ça et emballé c’est pesé !
C’est suffisamment fin pour qu’on n’ait pas l’impression se subir le hasard, suffisamment malin pour que chaque carte compte et équilibré pour que ça se joue aux derniers coups.
Les illustrations sont rigolotes, on chambre ses voisins et on meut jouer à quatre, c’est une bonne recette pour un jeu entre potes ou en famille.
Un des jeux les plus sympas de cette fin d’année, qui nous offre une concurrence virulente dans cette gamme de jeux avec pléthore de jeux de plis.
Bon allez j’y retourne, le peule réclame son souverain !